Négociations salariales : le secteur de l'assurance sur la ...
Le 19/02/2025
Une nouvelle proposition d'augmentation du salaire minimum annuel (RMA) dans le secteur des assurances est sur la table. Un syndicat a déjà indiqué son soutien au nouveau projet d'accord.
Près d'un mois après l'échec de la première réunion de négociation entre France Assureurs et six syndicats d'assureurs (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, Unsa et FO) sur l'évolution du salaire minimum annuel (RMA) de branche pour 2023, le partenaires pour poursuivre la discussion. Dans ce cas, ces discussions ont abouti à une nouvelle proposition de mise à niveau. Soit : +5% d'augmentation (catégorie 1 et 2), +3% (catégorie 3, 4 et 5) et +2% (catégorie 6 et 7). Il s'agit d'une proposition légèrement supérieure à la proposition précédente formulée par France Assureurs il y a un mois. Nous comprenons que le projet d'accord comporte également une disposition permettant de réexaminer les situations de catégorie 1 et 2 en cas d'augmentation du salaire minimum en cours d'année.
Évitez les "années sabbatiques"
"Dans le cadre de cette négociation, la CFDT a également rendu obligatoire pour le chapitre d'inciter les partenaires sociaux à éliminer l'écart salarial entre les femmes et les hommes dans les entreprises", explique Thierry Tisserand, secrétaire général de la CFDT. Banque et Assurance. Avant d'ajouter : "Nous avons donc obtenu une étude commandée par la Branche auprès de l'Observatoire des métiers de l'assurance pour identifier les écarts et les mesures à prendre pour y remédier". Dans ce cas – l'inflation a ralenti à 5,1 % sur un an en mai après avoir atteint 5,9 % en avril, selon l'Insee – la CFDT (représentant 34,52 % des voix de la branche) a précisé qu'il s'agirait des signataires de l'accord, « notamment pour éviter la situation d'une année de césure qui serait préjudiciable à tous ». Un accord de réévaluation des normes minimales pour les succursales est ouvert à la signature d'ici le 16 juin.
Contactée, France Assureurs a indiqué ne pas vouloir commenter les "négociations en cours".